mardi 7 juillet 2009

Dans le wagon, la plupart des femmes sont en jupes, et des hommes, en bras de chemises. Certains ont réussi à conserver un peu de tenue et une veste. L’un a la main gauche perdue dans un gros gant en laine (à moins qu’il n’ait emprunté une manique de cuisine tricotée par une grand-mère – sa femme, en l’occurrence, vu son âge), on dirait qu’il va sortir un plat du four. Mais non, seulement le gant droit de son sac, qu’il enfile. Ainsi équipé il attrape son journal : il a raison, il faut prendre des gants avec l’actualité brûlante.