jeudi 25 décembre 2008

Nature (im)mort(alisé)e

Aujourd’hui a la même composition qu’hier, quelques objets en plus. Croquis d’un livre que l’on parcourt en stop. Des pages qui déchiffrent des tableaux et qu’on déchiffre à la loupe, les yeux pas encore dessinés aux pinceaux. Le rendu des drapés aussi dans le froissement de la couette ; y pèse la lumière de Vermeer. Persistance rétinienne, le papier cadeau encore froissé et le volètement métallique de leurs anglaises. Une Parque fronce nos joues et noue le fil quelque part dans les cheveux. Quelques accords plaqués or. Le silence en est. L’aile argentée de la fenêtre ; le temps passe toujours moins vite quand on ne le retient pas.

1 commentaire:

Bamboo a dit…

J'adore ta manière de jouer avec les mots, d'y trouver mille et une facettes. Et puis cette façon de trouver en chaque moment ce qui le rend si particulier...
Magnifique!