lundi 25 février 2008

Une silhouette de papier

Une silhouette de papier. Pas une photographie publicitaire ou une tentative de découpage chinois. Non, une silhouette taillée dans l’épaisseur de la feuille, dans le poids de leur accumulation. Façonnée par de petits signes noirs qui courent en lignes droites et pourtant s’enroulent autour de la figure qui disparaît sitôt les signes défaits. Une silhouette qui a de la consistance et à laquelle on s’adresse volontiers, même si l’on ne voit pas ses yeux, que l’on peut lire à cœur ouvert, même si l’on peut aussi choisir de la renfermer dans ses liens d’écriture. Plus réelle que le papier même sur lequel les impressions tracent son code ADN. Une silhouette de papier.

Métaphores effilées

Bribes, fragments, éclats, murmures, miettes de mots. Multitude à revêtir par toutes les humeurs.
Au fil d'associations de sonorités ou de vagues idées nébuleuses. Un collier de métaphore dont on perd le fil... s'est effiloché...