lundi 16 juin 2008

Echange e contre a

Deux verres dans la cuisine
Une veste dans l’entrée
Une autre dans le salon
Une chemise dans l’entrée
Un pantalon pendu à sa ceinture et une robe jetée par terre sur le seuil de la chambre
Un soutien-gorge au pied

d’un lit une place.

Pour moi et ma flemme.

4 commentaires:

Bamboo a dit…

Et si la solitude était la condition du poète?

Peut-être l'écriture vient-elle justement de cette flemme, de cette douleur...

M'enfin...

Poème magnifique et poignant.

Anonyme a dit…

Me Carver je présume ?

Anonyme a dit…

...Je relis mon commentaire et me dis que ce n'est pas forcément évident : c'est un compliment (le grand style).

khâryatide a dit…

Bamboo >> L'écriture qui vient de la douleur et tout et tout, je suis toujours un peu méfiante. Les poètes maudits me font plutôt sourire. Mais merci pour le commentaire ^^

Pipobanjo >> Pas évident effectivement, mais google étant le meilleur ami (parfois farceur j'en conviens) des ignorants curieux, j'ai constaté par moi-même ce que votre second commentaire n'a fait que confirmer. Merci !